Le Dr Noël Schartz, d’origine luxembourgeoise, est l’aîné d’une fratrie de 3 garçons. L’amour et le soutien inconditionnel sont les mots-clefs qui, dit-il, définissent ses relations familiales. Son premier rêve d’enfance était de devenir pilote d’avion, mais la découverte de sa myopie l’a amené à devoir trouver d’autres voies. Souhaitant devenir danseur professionnel, il a fait ses études au conservatoire national du Luxembourg. Toutefois, il ne s’est pas reconnu dans les valeurs de ce milieu. Envisageant ensuite une carrière de vétérinaire, il s’est découvert des allergies aux poils d’animaux. Il s’est alors tourné vers la médecine humaine, où il a enfin trouvé sa place. Par ailleurs, il se passionne pour le sport, en particulier la plongée sous-marine, et les voyages à travers le monde. Pour lui, la médecine est une profession où l’empathie est essentielle. Selon ses propres mots : « J’encadre mes patients, je les soutiens, je les accompagne, je les encourage… Exprimer cette empathie demande de l’énergie. C’est pour cela qu’il est indispensable d’atteindre soi-même un équilibre personnel, pour pouvoir au mieux exercer notre métier ; métier qui, pour moi, repose essentiellement sur notre personnalité et notre côté humain. »

Parcours

Après avoir suivi le tronc commun des études de médecine, il a achevé ses études médicales par une spécialisation en dermatologie. Il a ensuite obtenu un doctorat en biochimie et biologie moléculaire (spécialisation en immunologie).
À cela s’ajoutent notamment une année de post-doctorat ainsi qu’une année de spécialisation en médecine de plongée, soit une durée totale d’études de 18 ans, lui permettant de concilier sa passion pour l’exercice de la médecine, la recherche scientifique et son intérêt pour la formation.
Il a d’abord exercé pendant quelques années en tant que chef de clinique à l’hôpital Saint-Louis (Paris), puis en tant que praticien hospitalier. Dans ses fonctions hospitalières, il a participé à une vingtaine d’études scientifiques en cancérologie cutanée. Installé en cabinet privé à Paris depuis 2010, il pratique essentiellement la dermatologie esthétique et chirurgicale. Les technologies laser les plus avancées, accessibles au Centre Laser International de la Peau Paris (CLIPP), dont il est également l’un des associés, lui sont familières. Il assure la formation de médecins aux techniques d’esthétique médicale et remplit des fonctions d’expertise et de conseil auprès de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM), du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) ainsi que de laboratoires de l’industrie cosmétique et pharmaceutique. Il a contribué à la rédaction d’ouvrages spécialisés ainsi qu’à plus d’une cinquantaine d’études de recherche publiées dans diverses revues scientifiques internationales (Lancet, Journal of Immunology, Journal of the American Academy of Dermatology, …) Il intervient régulièrement en tant qu’orateur dans des congrès nationaux et internationaux. Aujourd’hui, afin de rendre plus concrète son aspiration à des pratiques d’excellence, il crée un centre de dermatologie esthétique : Iéna21 Luxury Esthetics Paris.

Le dermatologue

« Ma mémoire visuelle a été mon plus grand atout pour exercer la dermatologie. Ce que j’aime dans cette discipline, c’est qu’elle est l’expression, le reflet, des maladies internes. Elle offre la possibilité de lire clairement sur la peau, et nous donne de nombreuses informations sur ce qui peut se passer à l’intérieur du corps. J’ai tendance à comparer la dermatologie à un puzzle, un puzzle à monter pour arriver à des diagnostics extraordinaires. »

La médecine esthétique

« Au début de ma carrière, je ne voyais que le côté médical, car j’aime profondément la dermatologie. Puis, dans un second temps, j’ai découvert ce côté esthétique, qui reste une activité médicale bien évidemment, mais avec un côté artistique. Ce n’était pas prévu et je ne l’avais pas programmé. Cependant, j’ai découvert qu’à travers mon métier, je pouvais également faire plaisir aux gens, et non pas uniquement être confronté à la maladie.

Après plusieurs années d’exercice, je me suis rendu compte que le retentissement psychologique du métier de médecin se répercute sur la qualité de son travail. J’éprouvais le besoin de faire autre chose que de la cancérologie dermatologique, et de pouvoir aider les gens autrement. C’était également pour moi une suite logique de mon métier, qui me permet aujourd’hui d’exprimer les multiples facettes de ma personnalité.
Je sculpte le visage de mes patients, je sculpte leur corps, c’est le continuum de ce que j’avais entamé étant adolescent au conservatoire. »